Que ce soit en tant que "session man" ayant offert ses talents de guitariste extraordinaire à une palette d'artistes incroyablement hétéroclite allant de Brian Ferry à John Cale en passant par Paul Mc Cartney ou comme artiste solo avec une dizaine d'albums à son actif. Chris Speeding est un peu le fil rouge de la musique pop-rock des 25 dernières années.
Guitariste défini par
un style de jeu "ligne claire", économique, encensé
par Pete Townsend des Who et de nombreux guitariste Anglais majeurs.
Pour décrire son style Chris Spedding disait en 1970 "Tout se résume à être économique dans le jeu, avec un sens de l'espace et, au dessus de tout une oreille pour tout ce qui est de goût"
Doué d'une intelligence musicale toute anglaise qui lui fait s'approprier les sons classiques du rock américain pour créer le sien, unique et personnel ou producteur à flair quand il repère les Sex Pistols, Chris Spedding est un cuir dont on fait les légendes.
Né à Sheffield ( La ville de Joe Cocker), vers 9 ans il tripote déjà les cordes......... d'un violon qu'il met rapidement au placard pour la guitare, quelque année plus tard il devient accompagnateur de Alan Price puis Dusty Springfield et Georgie Fame.
Son talent est rapidement remarqué et il devient le guitariste de scéance le plus prisé de Londres remplaçant dans ce role Jimmy Page parti pour l'aventure Led Zeppelin.
En 75 Chris est approché
par les Rolling Stones pour auditionner en remplacement de Mick Taylor, il refuse
car il joue avec le "Folk Hero" Anglais Roy Harper ( Ron Wood peut
dire merci).
Il a joué sur des albums de John Cale (Ex Velvet Underground), Donovan, Brian Ferry, Elliot Murphy, Roger Daltrey (The Who) , Nina Hagen, Jerry Harrison (Talking Heads), Paul Mc Cartney et même nos nationaux Dick Rivers et Johnny Halliday.
En 1993 il réalise l'album du rebel folk français Hubert-Felix Thiéfaine puis c'est la reprise de "L'homme à la moto" en Anglais "Black demin trousers and motocycle boots" pour l'album "Tribute To Piaf" en hommage à notre môme Piaf avec Emmylou Harris,Leon Russel, Willy de Ville, Pat Benatar et Donna Summer.
Note de WEBMESTRE SLIM
Chose promise, chose
due, Chris nous a gratifié d'une brillantissime démonstration
de son grand talent avec notamment un long (mais beaucoup trop court) medley
des "tubes" ou plutôt des "hymnes" des années
70 de Deep Purple à Jimi Hendrix en passant par Led Zep,The Who, The
Rolling Stones, Eric Clapton....... et tous les autres qui ont bercé
ma et peut être votre jeunesse.
ça nous a violemment rajeuni et c'est bon.
La Carmel de 'Sally' d'il y a treize ans, est plus austere , presque conventionnelle et la voix s'est affinée comme le corps durant sa carrière britannique
Chris Spedding, un guitariste, un vrai !.
Yves Ménard - L'Eveil
L’événement est créé par la rencontre de Cherif Mbaw et de Carmel, qui nous revient enfin d’Angleterre. Les rythmes africains ont enchanté le public qui est ensuite tombé sous le charme d'une Carmel, toute en charme et voix.
Sophie De Courreges - Blues Magazine