Rufus Thomas une légende
vivante
Grand père du funk, roi de la soul Rufus Thomas montera sur scène en vedette incontesté de ce festival.
Pionnier de la musique "black" sur les radios américaines, disc-jockey sur WV-DIA, il va enregistrer de nombreux album à Memphis ou un boulevard porte son nom.
Né en 1917
à Cassey dans le Mississippi, Rufus Thomas est un artiste de légende,
mondialement connu, l'équivalent d'un James Brown, d'un Otis Reding ou
d'un John Lee Hooker.
Il commence sa carrière en 1930 avec "The
Rabbit foot minstrel show"
Il ne connaîtra
qu'un parenthèse de dix ans dans sa carrière.
A la fin des
années 80, il fait non pas un come back car il n'a jamais cessé
de se produire mais une rentrée retentissante, à 75 ans avec un
album qui vient de sortir "Timeless funk"
"The oldest teenager alive" danseur, clown, baratineur, rappeur avant l'heure, aura tôt fait de cuisiner son public à la sauce blues !.
Rufus Thomas a annulé un concert qu'il devait donné a Paris afin d'être sur d'être au mieux de sa forme pour le 3 Octobre et avoir le temps de répéter
Rufus Thomas ne donnera qu'un seul concert en France cette année, et ce sera au "Lisieux Blues Festival".
LA PRESSE
Rufus Thomas a
eu droit à un traitement de faveur : Une canne en bois de pommier, au
pommeau sculpté en tête de chien.
Un clin d'oeil pour sa chanson
"Can't get away from this dog" (On ne peut pas échapper
au chien)
La coutume du Lisieux Blues festival : Un gerbe de fleurs pour
les dames, un vieille bouteille de Calva pour les messieurs (Rufus ne boit pas
de goutte ?)
Il était
attendu comme la grande vedette du festival.
Rufus Thomas, 75 ans n'a pas
déçu. Spécialiste du blues "rigolo", il n'a pas
failli à sa légende.
Il fait appel à la zoologie pour
créer des titres tels que "Walking the dog", "Do the funcky
chicken", "Funcky penguin"
A l'interprétation de ces
titres, il ajoute des danses désopilantes, n'hésitant pas a inviter
des spectatrices sur la scène et à les lancer dans la danse de
la poule. Quelques unes en ont fait l'expérience.
Le grand père
en short à paillettes et bottes jaunes, avec son air de na pas y toucher
s'est taillé un beau succès.
Yves Ménard (l'Eveil)