CHICK WILLIS BAND (USA)
Le blues Joyeux et exubérant
d'un gamin sexagénaire Chick Willis
Le blues est
souvent synonyme en France de déprime, de désespoir de "coaltar".
On retrouve cette tendance, du blues
du dentiste de
Henry Salvador au lèche
bottes blues d'Eddy
Mitchell. Pourtant quelques uns comme Jacques Higelin lui prêtaient une
autre signification "Un
coup de blues de derriere les fagots, un coup de blues, un coup de blues a 220°,
du bon qui fait B......".
Dans cette veine
humoristique et salutaire se place l'américain Chick Willis. ce gamin
sexagénaire continue à manier la dérision en posant un
oeil à la fois réaliste et désinvolte sur la condition
humaine.
Il lui arrive
parfois d'interpréter des blues très sérieux mais sa nature
(et son public) le pousse à éclairer gaiement sa musique.
Né en 1934
en Georgie d'un père cheminot, sa famille déménage pour
Atlanta alors que Robert Lee Willis (plus tard Chick Willis) à 6 ans.
Il baigne dans un univers musical dés son adolescence et apprend tout
sel a jouer de la guitare et à chanter.
Ses idoles avaient
pour nom Sam' Lightin' Hopkins (personnage cher a Chris Lancry), Guitar Slim
et plus tard Little Milton.
Au début
des années 50 il commence à ouvrir les shows ou jouer avec des
vedettes comme Sam Cooke, Big Joe Turner, Nappy Brown et Ray Charles.
A partir de 1955
il tourne sans discontinuer à travers les États Unis avec son
cousin Chuck musicien de rock'n'roll "The kind of the Stroll' décédé
en 1958.
C'est avec lui qu'il solidifie son expérience, apprend la scène
et rencontre Guitar Slim, Lowel Fulson, Little Richard, Etta James ou Fats Domino.
Il crée
ses propres formations et il est l'un des chanteurs le plus demandé du
circuit blues.
Son penchant pur l'humour caustique lui permet de travailler avec Rudy Ray Moore
du fameux "Peatie Wheatstraw" il fait une apparition dans le film
"The Buddy Holly Story"
En 1972 Il se
fait (mal) heureusement remarquer avec une chanson salée, salace (pornographique
dit on), "Stoop
down baby" Penche
toi petite (que je me rince l'oeil). Un grand succès à la vente
mais censuré par les disc-jockeys des radios américaines de l'époque
(déjà) très pudibondes.
Sur le même
album se trouve le fameux hit "Let me play with your poodle" et "I
got a big fat woman" nommé en 89 pour les W.C. Handy Awards du blues
contemporain.'
Longtemps il est
identifié comme "The Stoop down man" ce qu'il fait figurer
sur sa carte de visite.
Depuis Chick
"stoop down" Willis (c'est le genre de casserole que l'on traîne
longtemps !) a prouvé son talent en écrivant de sublime blues.
En plus d'être
un auteur et un chanteur de premier plan, son jeu de guitare est acrobatique.
Il joue avec ses pieds, sa langue, derrière son dos et il fait tout pour
électrifier le public par sa dynamique présence scénique.
Il le prouvera
samedi entre deux prouesses instrumentales et un pied de nez à la vie.
Galerie Photo
LA PRESSE
Chick Willis a
relancé la dynamique avec un blues percutant
Ce n'est pas un
guitar hero mais c'est bien rodé et ça tourne rond
Jean Pierre
POILLY (SOULBAG)